STANDARD OPERATING PROCEDURE – CRITIQUE

Les États-Unis, puissance armée reconnue à travers le monde, possèdent plusieurs prisons se situant sur d’autres territoires que le leur. Un des centres de détention les plus connu, le camp de Guantanamo, se situe en Cuba, sur la base navale américaine de la baie de Guantanamo. Récemment, le public a reçu des nouvelles sur une autre prison moins connue, celle de Abu Ghraib en Irak. Lorsque des documents choquant sont sorti en lien avec cette prison, un scandale est survenu et la réalisation du documentaire « Standard Operating Procedure »  par Errol Morris s’est produite.

Les premières scènes du documentaire nous montre la prison et nous explique son fonctionnement. On sait dès le début que la plupart des prisonniers ne méritaient pas leur condamnation. La majorité des soldats américains interviewés ont été témoin de plusieurs actes criminels qui n’auraient jamais dû se produire.

Je suis convaincu que l’objectif principal du réalisateur de ce documentaire était de comprendre pourquoi ces gestes ont été commis et de donner la chance aux soldats impliqués la chance de se défendre. Tout au long du documentaire, c’était évident que les soldats ont été influencés par leurs supérieures et qu’ils regrettent les décisions qu’ils ont pris maintenant.

Les scènes qui m’ont affecté le plus étaient celle de la pyramide humaine, qui consistait d’hommes nus, et celle du corps de l’homme mort qui décomposait dans la salle de bain. Ces photos sont humiliantes pour les soldats irakiens qui ont l’air terrifiés.

Du côté artistique, les effets spéciaux, bien placés et bien exécutés, donnent une allure plutôt vraisemblable à l’histoire racontée par les témoins. Certaines parties du documentaire par contre m’ont déplus. Selon moi, les photos prises des lettres écrites par un des soldats étaient inutiles.

En gros, j'ai bien aimé visionner le documentaire. Selon moi, ce dernier a joué un rôle très important pour changer l'opinion des du peuple américain sur la guerre en Irak.